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Frédéric Zeitoun se raconte en comédie musicale

Frédéric Zeitoun, un gamin de banlieue devenu chroniqueur à la télé, auteur et parolier de grands noms de la chanson française, ça fait rêver non ? C’est presque l’histoire d’un conte de fée. Quand on y pense, c’est même tout à fait ça… C’est “L’histoire enchantée du petit juif à roulettes”. Parce que dans un conte de fée, tout n’est pas simple et facile,( ce serait trop beau ), il faut des ennemis, des obstacles , des défis à relever et une quête. Et la quête, c’est quoi  dans cette histoire là ?

C’est la vie bien sûr ! La vie dans tous ses états. (Tiens ça me rappelle vaguement un autre article du blog.) Alors Frédéric Zeitoun, tu peux ou tu peux pas relever ces défis-là ? Encore heureux qu’il peut ! C’est ce qu’il raconte dans son spectacle coécrit avec François D’Epenoux. C’était pas facile, ça a plutôt mal commencé, sans doute parce que “les fées étaient bourrées” le jour de sa naissance. Mais quand on aime la vie et qu’on a la chance d’avoir des parents qui nous la font aimer, ça ne peut que pouvoir ! Ça marcherait même comme sur des roulettes pour lui. Bon d’accord, il a eu droit à quelques bâtons dans les roues, mais comme tout le monde. Un peu plus que tout le monde parfois. Quand on est paraplégique et parisien, il faut faire face à l’inaccessibilité des lieux publics. Dans le métro, même la station des Invalides n’est pas accessible aux personnes en fauteuil roulant. Un comble non ? Alors, “Fais péter les violons”, on va rire et chanter, ça nous aidera à supporter l’adversité. C’est parti dans l’humour et la bonne humeur. Avec un accordéoniste talentueux et une violoncelliste émérite, on part pour 1h30 minutes de chansons , tour à tour drôles et émouvantes.

 

Bon et l’amour dans cette histoire, ça peut ou ça peut pas  ? Encore heureux que ça peut !

Même si à l’adolescence parfois les filles n’étaient pas plus accessibles que le métro. Même si il a fallu user son fond de culotte sur les marches de son HLM pour aller rejoindre sa copine au sixième étage sans ascenseur, l’amour ça peut. Ça peut tellement bien que ça fait 25 ans qu’il dure avec sa compagne. Vingt-cinq ans d’une vie peu commune pour deux amoureux peu communs. C’est chouette non ? Comme pour  la plupart des couples, il y a eu des hauts et des bas, il y a même eu des “Hiroshima et des Nagasaki”. Mais à tous ceux qui leur disaient que leur couple ne durerait pas, ils répondent en ne se lâchant pas la main. Belle histoire d’amour d’un couple comme tout le monde, pas celle à l’eau de rose, parfaite et sans faille, couchée sur les pages en papier glacé de certains magazines.

Un spectacle à ne pas manquer, sur une mise en scène d’Alain Sachs, au Grand Point Virgule, avec Antony Doux, Cécile Girard et notre petit juif à roulettes, Frédéric Zeitoun.

A vos strapontins les amoureux !

 

 

 

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