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Se déconfiner vers l’amour

Se déconfiner, oui, mais pas n’importe comment ! C’est le moment pour nous de faire le bilan. Mettre en place les conditions permettant de sauvegarder notre santé, physique et psychique, est devenue une priorité. C’est aussi une décision d’amour pour le bien de notre planète et de notre humanité.

Se déconfiner, en conscience et sereinement, est une étape nécessaire pour aller de l’avant et dans le bon sens. Désormais le SARS-COV-2 s’épuise et tend à disparaître. La grande majorité des personnes atteintes par l’épidémie a été capable de développer sa force immunitaire pour s’en protéger.

Le 23 mai 2020, le site du gouvernement annonce le décès de 28 289 personnes, mais également le retour à domicile de 64 209 personnes, guéries de la COVID-19. Ce dernier chiffre nous montre la capacité qu’à notre corps à lutter pour sa propre survie.

Le corps est là, il fait son travail

Notre corps possède en effet de formidables ressources. Il est en mesure de sélectionner ce qui est bon ou mauvais pour son homéostasie et sa conservation. Cela bien sûr, à condition qu’on ne lui inflige pas, chaque jour, une multitude de comportements qui l’empoisonne et le dégrade progressivement : sédentarité, pénibilité de certains métiers, open spaces, perte de liberté et d’intimité, compétitivité, rythmes accélérés, transports bondés, espaces surpeuplés, routes saturées, bruit, agitation, agressivité, pollution, malbouffe… Une multitude de comportements toxiques et quotidiens, à l’origine de fléaux majeurs et dévastateurs pour notre santé : stress, déprime, dépression, insomnies, maladies cardiovasculaires, hypertension, diabète, obésité, maladies auto-immunes(en nette augmentation dans nos pays développés), cancer, Alzheimer…

Le corps est là, il fait son travail , et nous, que faisons-nous pour entretenir véritablement sa bonne santé, en profondeur ?

Se déconfiner en retrouvant les mêmes conditions de vie qu’auparavant nous conduira, inexorablement, vers les mêmes maladies de civilisations listées précédemment, et réduira, a fortiori, notre espérance de vie.

Se déconfiner en toute responsabilité

Ecouter et respecter la vie sont les bases de l’amour. Faire le choix de l’amour, c’est reprendre possession de soi, de sa conscience et de son corps.

  • Chacun, chacune, nous sommes responsables de la qualité de l’air que nous respirons.
  • Chacune, chacun, nous sommes responsables de la qualité de ce que nous mangeons.
  • Chacun, chacune, nous sommes responsables de la qualité de nos relations.
  • Chacune, chacun, nous avons le pouvoir d’agir sur notre vie, si nous le décidons.

Choisir notre avenir

L’épidémie dont nous sortons nous a montré l’importance d’avoir un système immunitaire fort et résistant. Or, nos conditions de vie, les stress répétés, la nutrition déséquilibrée, les maladies, la fatigue chronique… affaiblissent notre immunité, et rendent notre corps beaucoup plus vulnérable aux infections. Pourtant, de graves épidémies , il y en a eu, avant la Covid-19, et il y en aura inévitablement, après.

Il y a donc des choix à faire et des décisions à prendre. Pour les orienter de manière juste et raisonnable, il est une question primordiale à laquelle nous devons pouvoir répondre, chacun et chacune, ici et maintenant : En quoi ce que je vis, ce que je produis, ce que je consomme, est bon ou mauvais pour l’équilibre de la vie ?

Il va de soi que l’équilibre de la vie est à prendre au sens large : il concerne la santé de tout un chacun, du monde et de la planète.

Aller vers l’amour pour le bien-être de notre planète et de notre humanité, c’est accepter de changer et ne plus continuer comme avant.

Ralentir, manger sainement, pratiquer des exercices physiques régulièrement, prendre le temps d’être et de penser, améliorer nos relations sociales, partager davantage, développer l’entraide et la solidarité, installer les égalités, consommer de manière raisonnée, agir pour la protection de notre environnement… Nous le savons toutes et tous, c’est cela aller vers l’amour.

Exiger un air sain et respirable, arrêter la course folle des tout-puissants de ce monde, stopper la surproduction et le développement addictif des grands monopoles qui multiplient les pollutions, dénaturent notre planète, accélèrent la crise climatique* et nous démontrent de plus en plus, chaque jour, que la croissance est un leurre qui nous pousse vers le chaos … Nous le savons, la décroissance est un passage obligé si nous voulons sauver la vie de notre humanité, de la faune, de la flore et de notre planète toute entière.

Aller vers l’amour pour le bien-être de notre planète et de notre humanité, c’est donc accepter de changer et ne plus continuer comme avant.

Se déconfiner vers l’amour

Avancer tête baissée, dans un monde délétère et individualiste, auquel on ne croit plus, n’est encore utile que pour l’expansion égoïste d’une poignée d’hommes, mais fondamentalement inutile, insensé, et dangereux, pour le reste des êtres vivants de notre planète.

Les richesses, les pouvoirs, la surconsommation n’apportent pas le bonheur. De nombreuses études l’ont démontré. L’humain n’est véritablement heureux que s’il est fondamentalement satisfait de ses relations humaines : le respect, l’authenticité, l’échange pacifique, l’écoute, la reconnaissance, la bienveillance, la solidarité, le partage, la joie, sont les critères uniques et essentiels qui nous rendent profondément heureux… Des critères qui ressemblent beaucoup à l’amour.

*Appel des 11 000 scientifiques pour éviter des “souffrances indescriptibles”. Ils préconisent des transformations mondiales pour éviter le pire : Revue BioScience, volume 70, numéro 1, janvier 2020

Protéger l’humain et la planète, avancer vers l’amour

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